Carmilla A. Spleen
▌PARCHEMINS POSTES : 32 ▌ARRIVE A WITCHCARLF : 12/05/2010 ▌LOCALISATION : héhé 8D ▌STATUT DANS L'ECOLE : élève.
| Sujet: carmilla a. spleen ; le parfum des roses. Mer 12 Mai - 18:31 | |
| © Misery Angel CARMILLA AZURIA SPLEEN
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HORS-JEU
▬ Prénom/pseudo : Sweet Temptation. ▬ Age : 15 ans et des poussières. ▬ Fréquence de connexion : 7/7 normalement. ▬ Avatar : Kaya Scodelario. ▬ Suggestions && questions sur le forum : nop.
QUESTIONNAIRE sur votre personnage Un de vos camarades de classe se blesse en trébuchant dans les escaliers, il saigne à la main droite.
•• vous lui faites remarquer que sa blessure est loin d'être grave
Votre équipe de Quidditch préférée c'est :
•• les faucons de Falmouth, "Remportons la victoire, mais si nous ne pouvons gagner, il y aura quelques crânes fêlés" est leur devise.
Votre carrière professionel de rêve, c'est :
•• Champion de Quidditch : la gloire, la réussite et de l'ambition à revendre !
Si vous pouviez posséder une relique de la mort, une seule, laquelle serait-ce ?
•• En fait, ce serait pas mal d'avoir les trois !
Ce matin, à votre réveil, vous avez reçu par hibou une convocation du Directeur de l'école. Il veut vous voir le soir-même, dans son bureau, sans préciser pourquoi.
•• Mais qu'est-ce qu'il vous veut encore, le directeur ? Il désire sûrement vous féliciter pour l'invasion de gnomes que vous avez su contrôler hier, en cours de Défense contre les Forces du Mal. A moins que ce ne soit pour cette histoire de sortie nocturne, pendant laquelle Rusard vous a repéré ?
CARACTÈRE : Juger la demoiselle par rapport à son apparence serait véritablement stupide. Bon, il est vrai qu’au premier abord, elle se montre froide et indifférente, voire méprisante. Et on commence à la connaître, elle se montre parfois sympathique, elle parle un peu plus souvent. En effet, Carmilla est de nature silencieuse, parler pour rien dire est un crime selon elle, elle déteste les ragots, les gloussements et toutes ces choses idiotes que les jeunes filles d’aujourd’hui adorent tant. Pathétique. La tolérance, elle ne la connaît pas vraiment, même si son esprit est ouvert à toute forme de différence. L’originalité, l’innovation, c’est ce qu’elle chérie le plus, ces choses qui effraient pourtant le monde, pourquoi haïr la différence ? Passons à son véritable caractère. Sous ses airs hautains, se cache une rêveuse, celle qui désirerait toucher les étoiles mais qui se dit qu’il vaut mieux rester au sol ; celle qui s’est bâti un monde plus beau, le pays des merveilles. Seulement, la clef de ce pays fantastique est perdue. Dur retour à la réalité. Elle n’aime pas vraiment le concret, la réalité est moche. Son cœur ne bat pour personne, elle se croit incapable d’aimer, car il pleut sur son Utopie. Sa sensibilité artistique la mènera loin, peut-être ? Elle aime ce qui est beau, ce qui est délicat, ce qui brille, sans être superficiel. Elle ne voit pas avec les yeux, mais avec le cœur. Pourtant, elle semble méchante, agaçante, méprisante, froide … C’est en parti vrai, elle n’est pas très sociable, elle préfère être seule, tranquille. Avouons qu’elle a parfois tendance à se sentir supérieure, car elle est très intelligente et sait frapper au bon moment (et bon endroit) lorsque ces adolescents stupides commencent à l’exaspérer, voire la chercher. Elle n’est pas hypocrite, même si elle sait l’être ; non, elle a une fâcheuse tendance à dire tout ce qui lui passe par la tête, ce qui agace les autres, naturellement. Même si elle semble apathique et « je m’enfoutiste », elle a ses ambitions, elle sait où elle veut aller, elle sait qu’elle réussira, elle ne se soucie pas pour cela. Nous pourrions même dire qu’elle est ambitieuse et déterminée. Carmilla et son étrangeté attirent parfois l’attention, ou la pitié. Elle déteste la compassion, elle se demande même pourquoi cette chose existe, elle ne veut pas susciter la pitié, ou pire, exprimer ce sentiment idiot. Autre chose qu’elle méprise : les règles, pire, elle les ignore, les règlements étouffent la liberté ; cette douce et éphémère liberté. Ajoutons que la demoiselle est futée, lorsque quelqu’un dépasse les limites qu’elle a fixé, elle n’hésite pas à lui faire un mauvais coup ; un coup bas. Peu importe, retenons simplement qu’elle n’est pas de bonne compagnie, aux airs dédaigneux, parfois sarcastique ; une douce rêveuse cependant.
HISTOIRE : Carmilla déteste perdre son temps, alors elle ne vous torturera pas pendant des heures, elle vous contera quelques parties importantes de sa misérable existence. Ainsi, vous ne perdrez pas votre temps.
Entrons dans le vif du sujet, son histoire. C’était une froide matinée de décembre, une jeune dame était au bord de l’agonie, à ses côtés, se trouvait un homme bien trop inquiet. La femme murmurait de tristes paroles à l’oreille de celui qui disait être son mari ; elle lui disait qu’il devrait se débrouiller seul. Non. Ce fut à son tour de murmurer. C’est dans ce triste contexte que naquit Carmilla Azuria. La mère mourut quelques minute après la naissance de celle qui aurait du changer la vie de deux être sans importance, quant au père, il partit après avoir nommé le petit ange. Carmilla en hommage a son épouse défunte, Azuria en hommage à sa mère. La petite ne le saura jamais, malheureusement. Elle fut placé dans un orphelinat.
Huit années passent. Carmilla avait été adoptée par une famille for sympathique du nord de l’Angleterre : les Spleen, un nom bien étrange signifiant « mélancolie » ; elle adopta se nom avec enthousiasme, jugeant qu’il la représentait parfaitement. Ce jour-là, la petite regardait des enfants de son age, ils jouaient, semblaient si heureux. Elle aurait aimé partir à leur rencontre, mais elle savait qu’ils l’auraient rejetée, insultée. Elle soupira doucement. Elle resta sur le banc, et continua de rêvasser. Le soleil brillait, tant de lumière lui brûlait les yeux ; une fois de plus, elle soupira, et une bande de gamins vint la tirer de ses rêveries.
- Carmilla ! Alors le monstre, c’est bientôt la pleine lune, tu devrais faire attention !, lui hurlait le premier. - Tait-toi, je ne suis pas un loup !, criait la petite. - Bah, on ne sait jamais, fait comme même attention, vermine ! - Vermine toi-même !
Carmilla partit en courrant, elle ne pleurait pas, mais elle savait qu’il disait vrai : elle était un monstre. Des choses inexplicables se produisaient autour d’elle lorsqu’elle était en colère, ou lorsqu’elle était effrayée. Elle se faisait peur. La petite fille continuait de courir, elle voulait s’évader, et ne plus jamais se faire insulter. Au bout de quelques minutes, elle s’arrêta près d’un arbre, fatiguée ; mais elle n’était pas seule. Un jeune homme de vingt ans à peine se dressait face à elle, Carmilla se recroquevilla, priait pour qu’il s’en aille, priait pour qu’il ne lui fasse aucun mal, mais l’homme s’accroupit et sourit, tout simplement.
- Carmilla Spleen, c’est ça ?, dit-il gentiment. - Comment tu connaît mon nom, demanda-t-elle, toujours apeurée. - Je t’observe depuis quelques mois. - Tout ce temps ?! T’es qui ?, la peur semble avoir laissé place à la curiosité. - Je suis la personne qui va te guider, j’imagine, souffla-t-il. - Ah oui ? Je ne te crois pas. - À ta guise. Tu sais, tes « amis » on en partit raison. Non, tu n’est pas un monstre, mais tu es capable de faire des choses qu’il sont incapable d’accomplir. - Comment tu sais ? - Parce que je suis comme toi. - Je ne te crois pas. - Tu es une sorcière Carmilla, croit-moi, ce n’est pas une insulte. - Tu mens !
Carmilla ne lui laissa pas le temps de répondre, elle s’enfuit en courrant ; rentra chez elle cette fois-ci. Elle n’en pouvait plus, elle était un monstre, elle le savait. Elle ne voulait plus jamais entendre parler de ses histoires. Pour la première fois depuis bien des années, une larme se forma au recoin de ses yeux d’azur.
Deux années passent. Carmilla avait grandi, elle savait qu’elle était une sorcière, elle en avait conscience. Malheureusement, les autres ne cessaient de l’insulter, la traitant de monstre lorsqu’ils la voyaient, mais elle avait appris à ignorer leurs joutes verbales ; ou à répondre méchamment. Avec sarcasme du moins. Ce jours-là était particulier. Premièrement, c’était les grandes vacances, la fin de l’école. Deuxièmement, elle avait du courrier.
- Carmilla, il y a une lettre pour toi, hurlait Mme Spleen depuis la porte d’entrée. - Oh, c’est vrai ?! - Bah vient voir !
Carmilla était heureuse, qui pouvait bien lui écrire ? Elle se demandait si cette personne faisait parti de sa famille biologique, ou bien si c’était ce garçon : celui qui lui avait appris ce qu’elle était. Elle haussa les épaules et attrapa la lettre. « Poudlard. » Qu’était-ce donc ? Elle s’empressa d’ouvrir l’enveloppe. Elle commença à lire. « Chère Carmilla … Blabla.
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription à l'école Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité … Blabla … »
- Elle est bizarre cette lettre … - Passe, je vais la lire.
La petite tendit la lettre à sa mère adoptive, elle la lu plusieurs fois et sourit.
- Bravo ma chérie ! - Alors comme ça tu savais ?! - Bien sûr que je le savais ! Avant de t’adopter, j’ai rencontré ton père biologique, il m’a dit ce que tu allais devenir, dans quelle école tu irais, et beaucoup d’autres choses. - Pourquoi tu ne m’as rien dit alors ? - Il m’a fait promettre de ne rien te dire avant que tu ais reçu cette lettre, je suis désolée. - C’est pas grave.
Alors ses parents adoptifs savaient tout, elle n’avait pas à se cacher ; elle était heureuse. Dans cette école, elle ne serait plus raillée, car elle serait avec des gens comme elle. Des sorciers. Elle avait hâte d’être au mois de septembre, et ce pour la première fois de sa vie.
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