LE TOURNOI DES TROIS ECOLES - hogwarts
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 Le déclin du jour.

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2 participants
AuteurMessage
Carmilla A. Spleen

Carmilla A. Spleen


Féminin
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MessageSujet: Le déclin du jour.   Le déclin du jour. Icon_minitimeMer 19 Mai - 19:39

    « Le jour tombe. Un grand apaisement se fait dans les pauvres esprits fatigués du labeur de la journée; et leurs pensées prennent maintenant les couleurs tendres et indécises du crépuscule. » Baudelaire.

Elle était celle qui ne souriait jamais, celle que les autres ne pouvaient apprécier ; pourtant, cela ne lui posait aucun problème, elle n’avait pas besoin d’affection, elle n’avait pas besoin de reconnaissance. Elle préférait de loin la tranquillité, le silence, mais les autres n’étaient pas assez intelligents pour comprendre cela ; c’en était décevant … Un étrange rictus ornait son visage éburnéen, un rictus méprisant, vil. Elle se leva brusquement, sortit de la salle commune ; elle avait besoin de prendre l’air. Dans les couloirs, elle se fichait bien de renverser la plupart des élèves, de toiser les autres. Si personne ne l’appréciait, c’était à cause de cela, de cet éternel mépris, de ces sarcasmes si rabaissant ; elle se fichait de sa réputation, elle n’était pas une de ces idiotes qui se souciait sempiternellement de son image. Cela avait du bon, du mauvais aussi car son apparence macabre suscitait quelquefois la moquerie des autres, et fidèle à elle-même, elle prenait un immense plaisir à les mépriser ouvertement. Elle s’en amusait ; Carmilla est étrange. Elle soupira brièvement et se dirigea vers le lac. Le soleil se couchait, c’était le meilleur moment de la journée selon la Serpentard ; le déclin du jour est un spectacle magnifique, bien que mélancolique. Le lac reflétait parfaitement l’astre brûlant et le ciel rosé ; un vaste sourire illumina les traits angéliques de la demoiselle. Elle avait trouvé la tranquillité.

Face au lac, se trouvait un étrange platane, Carmilla s’en approcha et s’assit à côté. Elle s’abandonna à ses songes finalement, se mit à rêver d’une parfaite existence ; son utopie. La journée touchait à sa fin, le jour mourait ; il renaîtra demain car le jour est un phénix. Elle contempla les cieux de rose et d’orange, la lune gibbeuse était en partie couverte par un nuage immaculé. Plus loin, les oiseaux chantaient, la douce brise faisait danser les brins d’herbe et tournoyer les feuilles mortes. Le spectacle était merveilleux, aucune magie ne pouvait égaler la nature ; elle en était persuadée. Elle s’adossa au platane et ferma les yeux. Celle que tout le monde voyait de la mauvaise façon – telle la sale petite Serpentard – se montrait finalement très pacifique, rêveuse ; si un de ses « ennemis » l’avait vu à cet instant précis, elle l’aurait probablement tué sans même qu’il ait eu le temps d’ouvrir la bouche. Elle n’avait pas honte de cet étrange côté, elle était simplement de nature secrète et si quelqu’un l’apprenait, il serait choqué pour le restant de ses jours. La méprisante Carmilla, une douce rêveuse, une bien belle antithèse. La demoiselle rouvrit les yeux.

En effet, elle avait senti la présence d’un individu, elle l’avait également entendue. Elle ne se daigna pas à se retourner cependant, trop peu intrigué par l’individu qui troublait cette paisible atmosphère. Malheureusement, la miss est une curieuse, la pire des curieuses même ; ce qui pourrait sembler étrange, après tout, elle est une demoiselle … Elle se retourna finalement, et se blâma mentalement. Il s’agissait d’un jeune garçon, un Serdaigle qu’elle avait déjà croisé, qu’elle avait déjà toisé mais à qui elle n’avait jamais adressé la parole. Elle poussa un sifflement aigu, agacé, leva les yeux au ciel et repris ses contemplations.

( Je suis nulle pour les débuts de topic :/ )
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Gaëtan O. Dawnis

Gaëtan O. Dawnis


Masculin
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MessageSujet: Re: Le déclin du jour.   Le déclin du jour. Icon_minitimeJeu 20 Mai - 17:51

[C’est parfait comme cela ^^]

Le soleil se couche.
Si beau, que j’aimerais que cet instant soit gravé dans ma mémoire, à jamais. La couleur rouge laissait place à un petit rayon indigo. Magnifique. Le lac devenait un peu orange, dans le coucher de soleil de ce soir. Je soupirais en pensant qu’il me fallait encore gratter une dizaine de lignes pour un devoir d’Arithmancie. La plume courait sur le papier vierge et je finis par me lasser. Je sortis de la salle commune en trombe, descendis les trois étages en manquant de me rétamer dans les espaces séparant les escaliers –comme à l’accoutumée- et arriva dans le grand hall silencieux dans cette fin d’après-midi. La plupart des élèves profitait de ce repos pour faire leurs devoirs, s’amuser ou encore se promener en amoureux ou en amis. L’amour. Rien que d’y penser, je soupirais, plus profondément cette fois. Je pris grand plaisir à regarder le soleil se coucher, devant moi. Les rayons dans les yeux, je les plissais en essayant de me repérer. Je regardais autour de moi avec attention et finit par opter pour le lac, qui offrait une vue plongeante vers cet instant de beauté.

Le temps s’étirait, je me sentais libéré du poids… des devoirs ? Les oranges, les pourpres, les rosés et les roses se mélangent dans un bel ensemble. Je ne prends jamais rien avec moi, dans mes moments de calmes et de solitude. J’aurais du, j’aurais pu essayer de crayonner cette image si belle. Les couleurs essayent de dominer les une sur les autres, avant cette noirceur profonde et délicieuse. Le reflet donné dans les eaux m’éblouit d’autant plus qu’il est de plus en plus magnifique. Avec un autre soupir, je fais quelques pas dans la légère pente qui m’amène vers le lac où apparemment quelqu’un se repose. J’hésite entre marcher tranquillement sans bruit et ne pas me faire remarquer, et courir pour faire sa connaissance. J’ai la flemme aussi. Je descendis sans me soucier du bruit, regardant toujours avec tant de tendresse le coucher de l’entité lumineuse. La lumière commençait à décliner lentement, mais j’arrivais tout de même à voir plus loin que mon nez. La personne qui bronzait vers le soleil déclinant n’était autre qu’un énième perfide serpent, une Serpentard. Je les aimais bien, plutôt sympa. Enfin non. Fourbes, rancuniers mais de temps en temps attachants. Méprisants aussi. Celle-là, je l’avais croisée à plusieurs reprises, il me semble. Je crois, dans les couloirs. Je crois même que quelqu’un de mon entourage l’aimait bien, hum. Elle m’avait toisée (moi !) et m’avait méprisée. Oui, je crois bien que c’était Spleen. Je crois d’autant plus que je l’avais croisée entre deux cours en Arithmancie et en Etude des Moldus. Vous savez, quand vous sortez, d’autres entre. Et bien, je crois que cela venait de là.

Je l’entendis siffler, agacée. J’eus un sourire impénétrable. Elle m’avait tout de même prit la place sous le platane, c’était fourbe. Je la regardais lever les yeux au ciel, apparemment un peu (voire très) agacée. Pour le simple plaisir de volatile vil et fourbe aigleux, je m’approchais et posais une main amicale sur son épaule.

GAËTAN – « Bonsoir. Joli coucher de soleil, hein ? »

Sans attendre la réponse qui ne viendrait sans doute pas, je m’assis à côté d’elle sans son assentiment. Je serrais mes genoux et posais mon menton dessus. Je serrais mes bras autour de mes membres inférieurs et regardais droit devant moi. Le jour laissait place à la nuit et il faisait de plus en plus sombre. En accord avec la lumière, mes yeux se firent plus vides, plus affables. Quand je repris la parole, je me rendis compte que je n’avais écouté un traître mot qu’elle avait peut-être dit. Un peu gêné, je désirais faire les présentations. Je ne pense pas qu’elle en serait contente, mais je m’en fichais un peu sur les bords.

GAËTAN – « Je suis Gaëtan, et toi ? »
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